Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine

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La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine est un épisode de dispute commerciale, constitué de hausses de taxes douanières et de menaces entre la Chine et les États-Unis, lancé sous la présidence de Donald Trump, en 2018.

Histoire[modifier | modifier le code]

Graphique des droits de douanes moyens des États-Unis entre 1821 et 2016.
Balance commerciale entre les États-Unis et la Chine entre 1985 et 2015.

Forte augmentation des taxes douanières[modifier | modifier le code]

Le 22 janvier 2018, Donald Trump met en place « sur 4 ans » des taxes douanières sur les machines à laver et les panneaux solaires[1],[2],[3]. La Chine est le principal producteur mondial de panneaux solaires. Les taxes sur ces panneaux sont dégressives, de l'ordre de 30 % la première année pour tomber à 15 % la quatrième année. De plus chaque année, un quota de 2,5 GW de panneaux photo-voltaïques est exempté de droits de douane. De la même manière, les droits de douane sur les machines à laver sont dégressifs, mais en deux catégories : 1,2 million de machines à laver importées sont soumises à une taxe douanière de 20 % la première année, taxe qui descend à 18 % la seconde année, puis 16 % la troisième, alors que le reste des machines à laver et les pièces détachés sont soumis à des taxes de 50 % la première année, puis 45 % la seconde année et enfin 40 % la troisième année. La Chine est le premier pays exportateur de machines à laver vers les États-Unis, suivi du Mexique et de la Corée du Sud[4].

En février 2018, la Chine déclenche une enquête anti-dumping sur le sorgho américain, le ministère chinois du Commerce affirmant que les États-Unis subventionnent la culture de cette céréale. La Chine importe pour environ 1 milliard de dollars de sorgho américain, et des taxes douanières pourraient pénaliser un État américain comme le Kansas, premier État producteur de sorgho aux Etats-Unis, et qui a largement voté Donald Trump[5].

Le 8 mars 2018, Donald Trump signe un décret instaurant des droits de douane de 25 % sur les importations d'aluminium et de 10 % sur celles d'acier.

Le 11 mars 2018, Donald Trump signe un décret interdisant l'acquisition de Qualcomm par Broadcom, en dénonçant l'influence de la Chine dans cette acquisition[6].

Le 22 mars,

  • à la veille de l'application du décret instaurant des droits de douane sur les importations d'aluminium et d'acier, Donald Trump suspend, temporairement, les taxes pour plusieurs pays dont le Canada, le Mexique, l'Union européenne, la Corée du Sud, le Brésil et l'Argentine mais pas pour le Japon ni pour la Chine.
  • Donald Trump annonce une augmentation des droits de douane de l'ordre de 60 milliards de dollars, répartie sur une liste de produits, qui est définie le 3 avril[7]. Cette liste touche 1300 produits comprenant les écrans plats, les armes, les satellites, le matériel médical, les pièces automobiles et les batteries[8],[9].

Le 23 mars, la Chine dévoile une liste de 128 produits dont les droits de douane devrait augmenter de 15 % pour 120 produits comme le vin ou les fruits et de 25 % pour 8 produits dont la viande de porc. Ces droits de douane sont de l'ordre de 3 milliards de dollars[9].

Le 2 avril, la taxation commence.

Le 3 avril, à la suite de l'annonce présidentielle du 22 mars, une liste provisoire de produits importés susceptibles d'être soumis à de nouveaux droits de douane est publiée. Cette liste, qui vise des importations représentant « approximativement 50 milliards de dollars », cible des produits de différents secteurs dont l'aéronautique, les technologies de l'information et de la communication ou encore la robotique et les machines.[10]

Le 4 avril, la Chine définit une autre liste de produits, ayant cette fois un volume d'échange entre les deux pays de 50 milliards de dollars, mesure qui touche notamment le soja, la viande bovine, le coton, le tabac, le whisky, les secteurs automobile et aéronautique[7],[9].

Interdiction ou pénalisations d'accords inter-entreprises[modifier | modifier le code]

Le 16 avril 2018, ZTE, un important producteur chinois de téléphones portables et d'équipements téléphoniques, est interdit par le gouvernement américain d'utiliser des biens ou des services d'origine américaine pour une durée de sept ans, à la suite de fausses déclarations concernant ses exportations vers l'Iran, soumis à des sanctions économiques tant internationales que surtout américaines. ZTE avait déjà été victime d'une amende de 1,2 milliard de dollars en 2017, à la suite de réexportations de produits vers l'Iran comprenant des éléments d'origines américaines, alors que c'est prohibé par les États-Unis[11].

Le 20 avril, la Chine demande un dépôt de garantie de l'ordre de 178 % de la valeur de la cargaison pour ses importations de sorgho venant des États-Unis. À la suite de cette annonce, plusieurs navires changent de destination en cours de route[12],[13]. En mai, à la suite de négociations avec les États-Unis, la Chine arrête ses sanctions sur le sorgho et les États-Unis ne menacent plus d'augmenter leurs droits de douane[14]. Peu de temps après, la Chine annonce la baisse de ses droits de douane sur les pièces automobiles et sur les automobiles à 6 %, indistinctement du pays d'origine[15].

Le 29 mai 2018, la Maison Blanche a indiqué poursuivre son plan pour imposer des droits de douanes de 25 % supplémentaires sur 50 milliards de biens chinois contenant des technologies importantes. La liste finale des importations en question sera annoncée d'ici le 15 juin et les tarifs seront imposés peu après.

Le 7 juin 2018, les autorités américaines modifient les sanctions contre ZTE, à la suite d'importantes négociations avec la Chine, pour le contraindre à une amende de 1 milliard de dollars, un dépôt sur compte bloqué de 400 millions de dollars et un renouvellement de son conseil d'administration et de surveillance, en échange de la permission d'acquérir des composants d'origine américaine[16].

Le 15 juin 2018, Donald Trump annonce la mise en application pour le 6 juillet 2018 de ses menaces de mises en place de taxes douanières contre la Chine sur un volume d'importations de 50 milliards de dollars, avec des droits de douane de l'ordre de 25 % sur 800 types de produits différents, dont les voitures, les semi-conducteurs et les pièces électroniques. À la suite de cette annonce, la Chine annonce des sanctions similaires sur un volume de 50 milliards de dollars d'importations venant des États-Unis de l'ordre de 25 % sur 659 types de produits, incluant les voitures, les produits de la mer ou encore le soja[17]. Le 6 juillet, des droits de douane de 25 % sont mis en place sur 34 milliards de dollars d'importations sur les 50 milliards de dollars annoncés[18].

Le 6 juillet, les nouveaux tarifs douaniers américains de 25%, officiellement entrés en vigueur à minuit heure de Washington, affectent 818 produits chinois (dont des automobiles, des disques durs ou des composants d'avions). C'est ainsi près de 34 milliards d'importations chinoises qui sont visées, sur les 50 milliards annoncés initialement.

Le 10 juillet 2018, Donald Trump annonce pour septembre 2018 une nouvelle série d'augmentations de 10 % des taxes douanières des États-Unis qui cibleront un total de 200 milliards de dollars de produits chinois importés[19]. Les produits concernés par cette augmentation sont des produits agricoles, du tabac, des produits chimiques, du charbon, de l'acier, de l'aluminium, des meubles, des routeurs, des ordinateurs, des pneus, de la maroquinerie, des produits forestiers, des produits de beauté, de la nourriture pour animaux, etc.[20],[21].

Le 20 juillet, Donald Trump se dit prêt à instaurer, si nécessaire, des taxes punitives "jusqu'à 500" milliards de dollars, soit la totalité des produits chinois importés par les Etats-Unis alors que la monnaie chinoise dégringole, avantageant les exportateurs chinois.[10]

En juillet 2018, les autorités de la concurrence chinoises refusent l'acquisition de NXP Semiconductors par Qualcomm. L'acquisition, ayant été annoncée en 2016, est donc annulée[22].

1er août 2018, le représentant américain au commerce Robert Lighthizer indique que les États-Unis réfléchissent à porter à 25% (contre 10% envisagé jusque là) les tarifs douaniers sur 200 milliards de dollars d'importations en provenance de Chine dès septembre.[10]

Le 3 août, la Chine menace d'imposer de nouveaux droits de douane sur des importations de biens américains représentant 60 milliards de dollars.[10]

Le 7 août, l'administration Trump confirme des droits de douane supplémentaires de 25% sur un total de 50 milliards de dollars de produits chinois, effectifs à partir du 23 août.[10]

Le 23 août 2018, Trump menace d’alourdir les taxes douanières des biens en provenance de Chine par rapport aux annonces faites en juillet en faisant passer les taxes douanières des États-Unis qui cibleront un total de 200 milliards de dollars de produits chinois à 25 %[23]. En représailles, la Chine annonce des taxes douanières supplémentaires de l'ordre de 5 à 25 % qui cibleront 60 milliards de produits américains, notamment des produits agricoles et du gaz naturel[24].

Le secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, Kirstjen Nielsen, le procureur général par intérim, Matthew Whitaker, le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, et le directeur du FBI, Christopher Wray, en 2019, annoncent 23 chefs d'accusation contre Wanzhou Meng et Huawei

Toujours en août 2018, le congrès américain vote une loi qui interdit l'utilisation par les différentes administrations américaines de matériel provenant de Huawei, ZTE, Hikvision, Dahua Technology, deux constructeurs de caméras de surveillance, et de Hytera Communications, une entreprise construisant des radios[25]. En août 2018, des droits de douane sur 16 milliards de dollars d'importations sont mis en place par les États-Unis en complément de ceux qui avaient été mis en place en juillet 2018 sur les 34 milliards d'importations. En réponse à cela, la Chine met en place des droits de douane sur également 16 milliards de dollars d'importations le même jour[26].

Le 18 septembre 2018, les États-Unis mettent en place une série de taxes douanières de 10 % sur 200 milliards de volume d'importations chinoises, taxes douanières qui doivent passer à 25 % au 1er janvier 2019[27]. À la suite de cela, la Chine met en place des taxes douanières de 5 à 10 % sur un volume de 60 milliards d'importations américaines[28].

Apaisement armé[modifier | modifier le code]

Le 1er décembre 2018, les États-Unis décident de reporter de 90 jours l'augmentation des droits de douane de 10 % à 25 % devant initialement entrer en vigueur le 1er janvier 2019 sur près de 200 milliards de dollars de marchandises[29]. En décembre 2018, la Chine annonce en réaction, une baisse des droits de douane sur les importations de voitures américaines à 15 % pendant 3 mois . La Chine annonce également le renforcement de son droit sur la propriété intellectuelle[30]. En parallèle, la Chine annonce une réduction de ses droits de douane à partir du 1er janvier 2019, comme sur les médicaments, sur les industries de pointes[31].

Au début de l'année 2019, la Chine met en place un projet de loi sur les investissements étrangers, pour leur garantir un non-transfert de technologie, ainsi que d'autres garanties permettant de répondre au conflit commercial avec les États-Unis[32]. En parallèle, Huawei est l'exclu de plusieurs appels d'offres notamment concernant les cœurs de réseaux, où ses équipements sont dans certaines pays occidentaux démontés[33]. De même, fin 2018 et début 2019, une cadre de chez Huawei est inculpé par le Canada, pour avoir enfreint l'embargo sur l'Iran[34]. Au 1er mars 2019, la remontée des droits de douane à 25% sur les 200 milliards d'importations américaines est repoussée, les négociations étant en cours[35].

Reprise des hostilités et rupture des négociations[modifier | modifier le code]

Le 10 mai 2019, malgré des négociations encore en cours, Donald Trump annonce la mise en place d'une augmentation à 25% sur 200 milliards d'importations américaines[36].

Le 15 mai 2019, Donald Trump annonce l'interdiction pour Huawei de vendre des équipements de réseaux aux États-Unis[37].

En 2019, Donald Trump interdit aux groupes américains de commercer avec Huawei, à la suite de cela Google suspend ses relations avec l'entreprise chinoise, utilisatrice de son système Android[38]. Il en va de même pour Intel, Qualcomm et Broadcom[39] ou encore Microsoft.

En juin 2019, à la suite de la rupture des négociations, la Chine annonce la mise en place de nouveaux droits de douanes sur 60 milliards de volumes d'importations venant des États-Unis[40].

Avec la reprise de la guerre commerciale, la Chine passe de premier partenaire commercial des États-Unis à troisième, sur la période janvier-juin 2019, derrière le Mexique (premier partenaire) et le Canada (deuxième), tant en termes d'importations que d'exportations[41].

En août 2019, Donald Trump annonce la mise en place pour le 1er septembre de droits de douane de 10 % sur un volume de 300 milliards d'importations chinoises supplémentaires, en plus des droits de douane de 25 % déjà en place sur 250 autres milliards d'importations[42]. À la suite de cette annonce, la Chine arrête ses importations de produits agricoles américains qui avaient été décidées lors de négociations avec les États-Unis[43]. Toujours en août, Donald Trump annonce que les droits de douane de 10 % sur un volume de 300 milliards d'importations chinoises seront en partie mis en place le 15 décembre et en partie en septembre et non plus la totalité en septembre[44]. Encore en août 2019, la Chine annonce mettre en place des droits de douanes de 5 à 10 % sur un volume de 75 milliards d'importations américaines, mesures qui seront imposées le 1er septembre et le 15 décembre 2019. À la suite de cela, les États-Unis annoncent une augmentation de 15 % au lieu de 10 % des droits de douanes sur un volume de 300 milliards d'importations chinoises mis en place en septembre et décembre 2019, ainsi que d'une augmentation le 1er octobre à 30 % au lieu de 25 % sur des droits de douanes déjà mis en place sur un volume de 250 milliards d'importations[45].

Selon les calculs de l’ONU en décembre 2019, les exportations chinoises vers les États-Unis ont diminué de 35 milliards de dollars.Taïwan, dont les exportations ont pu progresser de 4,2 milliards de dollars, est le principal bénéficiaire de cette guerre commerciale[46]. Toujours en décembre 2019, la Chine annonce le remplacement d'ici la fin de l'année 2022, de l'ensemble de son parc informatique constitué d'éléments matériels ou logiciels d'origine étrangère dont notamment ceux d'origine américaine[47]

Précédent des années 1980[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, l'arsenal protectionniste des Etats-Unis se renforce. Ainsi la Section 301 de la loi commerciale de 1974 est complétée par la Special 301 sur la protection de la propriété intellectuelle et par la super 301. Ces mesures visent le Japon sans épargner l'Europe, le Canada et la Corée. Elles autorisent le Président à prendre toutes les mesures appropriées, y compris des représailles tarifaires. Les États-Unis accusent le Japon de déloyauté, de pillage technologique, de dumping, de sous-évaluation monétaire, d’échanges déséquilibrés. La guerre commerciale nippo-américaine, vise l'automobile, les semi-conducteurs, la construction, les équipements de télécommunication, les produits agroalimentaires. Les États-Unis imposent des prix minimums ou des restrictions « volontaires » d’exportation. En 1987, le Président Reagan impose un droit de douane de 100% sur les importations japonaises de certains produits électroniques.[48]

Précédent de 2002[modifier | modifier le code]

Certains observateurs comparent cette guerre commerciale au tarif douanier imposé à partir de mars 2002, sous la présidence de George W. Bush, sur environ 30 % des importations sidérurgiques américaines, en invoquant la « clause de sauvegarde » de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Ce tarif s'échelonnait entre 8 et 30 % selon les produits mais exemptait d'emblée certains partenaires et plusieurs catégories de produits. Après une plainte de l'Union européenne rejointe par plusieurs pays, l'OMC donna tort en juillet 2003 aux États-Unis pour preuves insuffisantes du préjudice subi. Le tarif spécial dura ainsi 21 mois au lieu des 3 ans annoncés[49],[50].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Keith Collins, « All the Threats and Tariffs in the U.S.-China Trade Conflict », sur The New York Times,
  2. Le Point, magazine, « Droits de douane américains sur le solaire: Pékin porte plainte à l'OMC », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le 6 septembre 2018)
  3. « Protectionnisme: Trump taxe lourdement les panneaux solaires et les machines à laver », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le 6 septembre 2018)
  4. Patrick Gillespie, « Washing machines are going to get more expensive », sur CNN Money,
  5. « La Chine s'attaque au sorgho américain », sur FIGARO, (consulté le 10 septembre 2018)
  6. Supantha Mukherjee et Sonam Rai, « Broadcom to stay on deal path after Qualcomm halt: analysts », sur Reuters,
  7. a et b « Guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis: chronologie d'une escalade », sur BFM TV,
  8. Ana Swanson, « White House Unveils Tariffs on 1,300 Chinese Products », sur www.nytimes.com,
  9. a b et c David Lawder et Michael Martina, « U.S. expects talks with China as trade fight escalates », sur Reuters,
  10. a b c d et e « MARCHÉ : LA CHRONOLOGIE DE LA GUERRE COMMERCIALE IMPULSÉE PAR LES ETATS-UNIS », sur tradingsat,
  11. Frédéric Schaeffer, « Lourdes sanctions américaines contre le chinois ZTE sur fond de vives tensions commerciales », sur Les Echos,
  12. Lily Kuo, « US grain ships diverted at sea hours after China imposes grain tariff », sur The Guardian,
  13. Karl Plume et P.J. Huffstutter, « U.S. sorghum armada U-turns at sea after China tariffs », sur Reuters,
  14. « Guerre commerciale : reprise des achats de sorgho américain par la Chine », sur RFI,
  15. Keith Bradsher, « China Cuts Car Tariffs, in a Small Offering to the U.S. on Trade », sur The New York Times,
  16. « Washington lève les sanctions contre le groupe chinois ZTE », sur Le Figaro,
  17. David Lawder et Ben Blanchard, « Trump sets tariffs on $50 billion in Chinese goods; Beijing strikes back », sur Reuters,
  18. « Face à Trump, riposte symétrique de la Chine et... Bourses chinoises dans le vert », sur La Tribune,
  19. « Nouvelle salve de Washington dans la guerre commerciale contre Pékin », sur Le Monde,
  20. Eric Beech, « U.S. says to slap tariffs on extra $200 billion of Chinese imports », sur Reuters,
  21. Tony Munroe et Eric Beech, « China vows to hit back over U.S. proposal for fresh tariffs », sur Reuters,
  22. Michael Martina et Stephen Nellis, « Qualcomm ends $44 billion NXP bid after failing to win China approval », sur Reuters,
  23. « Importations chinoises : Washington envisage de porter à 25 % les taxes douanières », sur France 24,
  24. Se Young Lee et Christian Shepherd, « China plans tariffs on $60 billion of U.S. goods in latest trade salvo », sur Reuters,
  25. Raphael Balenieri, « Aux Etats-Unis, une nouvelle loi bloque Huawei et ZTE », sur Les Echos,
  26. Daniel Bastien, « Chine-Etats-Unis : nouvelles négociations commerciales ... et nouvelles taxes », sur Les Echos,
  27. Elsa Conesa, « Trump taxe 200 milliards de dollars de marchandises chinoises », sur Les Echos,
  28. Frédéric Schaeffer, « La guerre commerciale s'envenime entre la Chine et les Etats-Unis », sur Les Echos,
  29. « Etats-Unis/Chine : les quatre points de l'accord commercial », sur La Tribune,
  30. Richard Hiault, « Commerce : la Chine se résout à des concessions en faveur des Etats-Unis », sur Reuters,
  31. « La Chine réduira ou éliminera les droits de douane sur certaines importations et exportations en 2019 », sur Xinhuanet,
  32. « Pressée par Trump, la Chine change rapidement sa loi sur les investissements », sur La Tribune,
  33. Sébastien Dumoulin, « Les opérateurs télécoms s'inquiètent des mesures contre Huawei », sur Les Echos,
  34. « Canada: les accusations se précisent contre la numéro deux de Huawei », sur RFI,
  35. « Guerre économique sino-américaine - AFCDCP », sur afcdcp.wifeo.com (consulté le 5 mars 2019)
  36. Frédéric Lemaître, « Après une trêve, Donald Trump annonce une hausse des taxes douanières sur les produits chinois », sur Le Monde,
  37. « Huawei : la guerre commerciale entre Washington et Pékin s’envenime », sur Le Monde,
  38. « Google suspend ses relations avec le chinois Huawei, utilisateur de son système Android », sur lejdd.fr, .
  39. Ulrich Rozier, « Huawei perd également ses contrats avec Intel, Qualcomm et Broadcom », sur Fr Android,
  40. « Guerre commerciale : la Chine lance la contre-offensive », sur Le Monde,
  41. (es) « México desplaza a China como principal socio comercial de EU », sur jornada.com.mx, La Jornada, (consulté le 2 août 2019)
  42. Frédéric Lemaître, « Donald Trump relance les hostilités commerciales avec la Chine », sur Le Monde,
  43. « La Chine suspend l'achat de produits agricoles américains », sur La Tribune,
  44. « Trump ajourne certaines sanctions commerciales contre la Chine pour ne pas perturber « les fêtes de fin d’année » », sur Le Monde,
  45. « La Chine impose de nouveaux droits de douane sur les importations américaines », sur Le Monde,
  46. « « Taïwan profite de la guerre commerciale » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  47. « Les administrations chinoises sommées de ne plus utiliser d’ordinateurs et de logiciels américains », sur Le Monde,
  48. Jean-Marc Siroën, Mondialisation à la dérive. Europe sans boussole, (lire en ligne)
  49. François Bourguignon, « Guerre commerciale : les leçons de 2002 », sur lesechos.fr, (consulté le 8 août 2018).
  50. AFP, « Guerre de l'acier: le précédent américain de 2002 », sur levif.be, (consulté le 8 août 2018).

Article connexe[modifier | modifier le code]