Droits de douane, politique monétaire... Donald Trump et Xi Jinping sont engagés dans un bras de fer aux ramifications mondiales. Le Figaro vous propose de comprendre l'origine et les conséquences de cette soudaine escalade des tensions.
Le locataire de la Maison Blanche a par ailleurs indiqué qu'il se rendrait «à une date ultérieure» à Pékin, pour commencer les négociations de la phase 2.
Le conflit commercial qui oppose la Chine aux États-Unis depuis deux ans a notamment pesé sur sa croissance.
La prudence européenne peut surprendre, mais elle s’explique par la dépendance économique à la Chine pour les uns, aux États-Unis pour les autres, voire aux deux.
Le conflit sino-américain risque de ruiner 20 ans de standardisation et de mondialisation.
Les baisses ciblées sur 850 produits visent à soutenir l’économie et à envoyer un signal d’ouverture.
Malgré des surtaxes couvrant des milliards de dollars de produits chinois, l’objectif principal n’est pas atteint.
Les droits de douanes américains punitifs visant les produits chinois seront réduits «par étapes», a indiqué Pékin. «C'est un accord fantastique pour tout le monde», a tweeté Donald Trump.
Les dirigeants chinois ont intérêt à un accord commercial avec le président américain pour rassurer des investisseurs et consommateurs inquiets du ralentissement de la seconde économie mondiale.
Les deux parties ne parviennent pas à s'entendre sur la propriété intellectuelle et le transferts de technologie. Le soutien de Washington aux manifestants de Hongkong sape également les efforts de dialogue.
La France tire son épingle du jeu alors que l’Allemagne est une grande perdante de tensions sino-américaines.
Plusieurs pays bénéficient de transferts de production engendrés par l’escalade protectionniste.
Cette levée progressive et mutuelle doit encore être confirmée par Washington.
Le compromis proposé par la Chine pour obtenir l’annulation des hausses de droits de douane sur ses produits comprendrait notamment des promesses d’achats massifs de denrées agricoles américaines.
Au cours d’un discours devant la deuxième Foire internationale aux importations de Chine, Emmanuel Macron a condamné le recours "à l'utilisation de l'arme tarifaire".
Les échanges de volailles vont notamment reprendre.
Après une première période de trois mois, le président américain donne 90 jours supplémentaires aux entreprises pour s’adapter.
Washington a obtenu un compromis sans faire trop de concessions. Mais il présente des inconvénients.
Cet accord pourrait symboliser le début de la fin de la guerre commerciale qui sévit entre les deux pays depuis plus d’un an et demi.
GRAND ENTRETIEN - Stratège, ancien économiste chez Bank of America, éditorialiste de l’Asian Times signant sous le pseudonyme Spengler, l’auteur de Comment finissent les civilisations appelle les États-Unis à mettre en œuvre une stratégie industrielle agressive face aux «hordes impériales» chinoises.
Cette annonce couronne une série de gestes d'apaisement, à l'approche de la reprise des négociations entre les deux puissances en octobre.
ANALYSE - Le conflit lancé par Donald Trump entraîne des transferts de production et des modifications dans la chaîne d’approvisionnement dont tirent avantage certains partenaires commerciaux de la Chine et des États-Unis. Explications.
Sur fond de guerre commerciale, les 3000 entreprises interrogées sont moins optimistes que l’an dernier.
Les négociateurs des deux pays se retrouveront début octobre, a annoncé Pékin ce jeudi, dans le but de trouver une issue à la guerre commerciale qui les oppose.
DÉCRYPTAGE - L’administration américaine s’intéresse à des titres émis par le régime avant l’instauration de la République populaire de Chine. Elle y voit un éventuel nouveau moyen de pression contre Pékin en pleine guerre commerciale.
Une étude établit un lien entre la guerre commerciale sino-américaine et le bond des suppressions d'emplois aux Etats-Unis.
En marge du G7, le président américain a assuré ce lundi que les négociations n’avaient «jamais été aussi significatives» pour parvenir à un accord avec la Chine. Il n’a par ailleurs pas exclu un report des droits de douane sur les produits chinois.
Le président américain «regrette de ne pas avoir relevé davantage les droits de douane», selon la Maison-Blanche. Vendredi, il avait annoncé de nouvelles hausses sur la quasi-totalité des biens importés de Chine.
DÉCRYPTAGE - Sur fond de rivalité géopolitique entre Pékin et Washington, de crise nucléaire avec Pyongyang et de brouille historique entre Séoul et Tokyo, les questions militaires occupent un espace croissant dans l’actualité asiatique.
Alors que leurs négociations commerciales s’enlisent, les points de friction se multiplient entre les deux pays, chacun persuadé d’être en mesure de faire plier son adversaire.
L'instauration de tarifs douaniers supplémentaires de 10% sur ces produits était initialement prévue pour le 1er septembre.
Les tarifs douaniers «vont avoir un impact négatif aussi bien sur l’économie américaine que mondiale» selon le Fonds monétaire international.
Les tensions sino-américaines font plier le yuan, en repli de 1,15% depuis vendredi. Le gouverneur de la Banque populaire de Chine a rejeté les accusations de «manipulation de la monnaie» brandies par Donald Trump.
Les deux pays semblent avoir opté pour un contournement discret. Douze pétroliers auraient ainsi livré leur cargaison en Chine ou en Méditerranée orientale, depuis le début du mois de mai.
DÉCRYPTAGE - La devise chinoise a franchi le seuil des 7 yuans pour 1 dollar, une fluctuation qui a déclenché l’ire du président américain Donald Trump. Le Figaro se penche sur les risques majeurs de ces tensions économiques sino-américaines.
En réponse à la dévaluation du yuan, le président américain insiste pour que la Réserve fédérale baisse son taux directeur.
FOCUS - L’escalade entre les deux pays touche bien d’autres secteurs que la guerre économique à laquelle ils se livrent.
INTERVIEW - François Godement, historien et auteur de La Chine à nos portes, une stratégie pour l’Europe (Odile Jacob, 2018) et conseiller pour l’Asie de l’Institut Montaigne, juge la position de Pékin moins assurée qu’il n’y paraît.
Au premier semestre le déficit commercial a atteint 27 milliards d’euros contre 32 milliards d’euros un an plus tôt.
Faisant fi des pourparlers en cours, le président américain taxera le 1er septembre la quasi-totalité des importations chinoises. Une stratégie qu’il défend pleinement.
Depuis quelques mois, le président américain se montre de plus en plus virulent à l’encontre des pays européens. Selon lui, les relations commerciales entre le vieux continent et le nouveau monde sont déséquilibrées et doivent être revues.
INTERVIEW - Éric Dor, directeur des études économiques à l’Iéseg, explique au «Figaro» l’impact possible de la dévaluation de la monnaie chinoise.
Dans un courrier adressé à la Maison-Blanche, plusieurs centaines d’entreprises et d’associations professionnelles américaines soutiennent Donald Trump dans sa volonté d’obtenir un accord avec la Chine mais s’inquiètent de la hausse des droits de douane.
Les dépenses des Chinois ont diminué de 10 % au premier trimestre, conséquence de la dépréciation du yuan.
La Réserve fédérale de New York estime le surcoût moyen par foyer à 1,1 dollar par jour l’an dernier.